Dans le cadre de la validation structurelle des cellules, comprenons-nous le rôle des essais hybrides, des essais virtuels et ce que cela signifie pour les essais physiques ?
En fait, avons-nous une compréhension commune de ce que sont les essais virtuels et les essais hybrides ?
Est-il envisageable que nous voyions apparaître des méthodologies et des outils permettant un dimensionnement parfait et une conception correcte dès le premier essai, sans nécessiter de validation physique ?
Avec l'avènement de l'analyse numérique avancée, de la modélisation et de la simulation, certains affirment que les essais physiques ont fait leur temps et que les essais virtuels fourniront toutes les preuves nécessaires pour valider la résistance et la durée de vie des structures.
L'expérience acquise dans le cadre de programmes tels que XLR, A350F et Wing of Tomorrow montre le contraire. Les essais physiques sont :
- Indispensables pour la certification des moyens de conformité. Les exigences actuelles de la norme CS25 soulignent la nécessité de réaliser des essais physiques indépendants pour toutes les structures nouvelles et quasi neuves.
- Essentiels pour valider les modèles et les simulations, et gagner la confiance et la crédibilité des autorités de navigabilité
- Encore plus difficiles et complexes en raison du niveau de données phénoménologiques requis pour valider les moyens virtuels
À l'avenir, nous aurons besoin de nouveaux modules de tests physiques plus performants :
- Systèmes de contrôle
- Systèmes d'acquisition de données
- Plateformes de données capables de comparer de nombreux types de données
- Industrialisation de nouvelles techniques de détection
Cette présentation mettra au défi la communauté des tests de fournir de nouvelles capacités de tests physiques et virtuels innovantes. Ces capacités sont-elles disponibles ou verrons-nous les approches/équipements classiques traditionnels continuer à être proposés ?
Pete Smith, Responsable des essais de structures, Airbus